La Mouche

 GENERALITES :

 La mouche, issue de l’ordre des diptères, appartient à la famille des muscidés.

 Elle possède un appareil buccal suceur piqueur ou non piqueur. La mouche se caractérise 

 également par ses grands yeux à facettes et peut déceler le goût grâce à des cellules situées 

 sur les pattes et l’appareil buccal. Elle se nourrit d’aliments liquides qu’elle aspire au moyen

 d’une petite trompe. On distingue 2 types de mouches :

 -   la mouche domestique ou Musca domestica...

 -   la petite mouche domestique ou Fannia canicularis...

La Mouche Domestique

 PRÉSENTATION :

     La mouche domestique adulte mesure 6 à 8

      mm de long et possède une envergure de 13

      à15 mm. Son thorax de couleur grise est

      orné de 4 nervures longitudinales foncées.  

      Au repos, ses ailes sont déployées.

 CYCLE DE VIE :

 Possédant une métamorphose complète, la femelle pond dans du fumier ou des matières en 

 décomposition. Au cours de son existence (environ 3 mois) elle pond plus de 600 œufs. 

 Ceux-ci sont blancs, cylindriques et mesurent 1 mm de long. Des larves lisses, blanches  

 apodes, semblables à de petits vers naissent 10 à 15 heures plus tard.

 Elles se « nymphosent »  à l’abri de la lumière et atteignent leur maturité après trois mues

 le développement larvaire étant régulé par les températures.

 L’individu adulte apparaît au bout de 4 à 5 jours si le temps est chaud, un mois plus tard

 si les conditions météorologiques sont défavorables. 12 générations de mouche peuvent

 se succéder en une année, si le climat est chaud voire tropical.

 LOCALISATION :

 D’une portée de vol de 8 km, la mouche domestique est omniprésente.

 La température influençant grandement leur cycle de vie, elle peut être active et très 

 présente toute l’année à l’intérieur des maisons ou plus saisonnière en hiver à l’extérieur.

              La Petite Mouche Domestique

 PRÉSENTATION :

     La petite mouche domestique adulte 

       mesurant 6 mm de long, a une

       envergure de 12 mm.

       Son thorax gris est marqué de 3

       nervures longitudinales moins 

     prononcées que chez sa cousine la

       mouche domestique.

       La Fannia canicularis possède à la   

       base de son abdomen, une large

       tâche jaune. Au repos, ses ailes sont

       repliées le long du dos.

 CYCLE DE VIE :

 La petite mouche domestique prolifère dans les élevages de volailles mais se reproduit 

 également dans les lieux ou l’on trouve des matières en putréfaction.

 La femelle pond dès l’âge de 10 jours. L’œuf, mesurant 1 mm de long, a la forme d’une

 banane munie de 2 crêtes leur assurant une certaine flottaison en milieu liquide. 

 24 à 48 heures plus tard, naît un ver de couleur brun gris et de forme aplatie.

 La larve erre un certain temps avant de creuser le sol et de s’enfoncer dans une nourriture 

 appropriée. Durant le stade larvaire, elle subit 3 mues successives qui lui permettent

 d’atteindre une taille de 6 mm de long. 3 semaines sont nécessaires pour le passage de l’œuf

 à l’adulte, ce délai étant augmenté lors d’un climat plus frais.

 LOCALISATION :

 La Fannia canicularis se rencontre souvent dans les élevages de volailles mais, son vol 

 étant irrégulier on la localise aussi en grand nombre autour des éclairages intérieurs.

 La petite mouche domestique résiste mieux au froid que la mouche domestique.

 Elle passe l’hiver à l’état de pupe malgré l’activité reproductrice intense des adultes dans

 les climats les plus chauds.

Nuisances

 La mouche domestique est un vecteur de pathologies telles que la dysenterie, la gastro-

 entérite le choléra, la typhoïde  ou la tuberculose. Elle régurgite des sucs digestifs et le 

 contenu de son estomac sur les aliments qui se liquéfient et sont alors aspirés par l’appareil 

 buccal suceur. Au cours de cette opération, la mouche aspire des organismes pathogènes

 qu’elle véhicule et transfère lors de rejets ou défécations.  La petite mouche domestique vole plus longtemps et passe moins de temps au repos que la mouche domestique. 

 Elle demeure à proximité des nids et n’est donc pas susceptible d’être un vecteur pathogène. 

 Cependant, par ses habitudes alimentaires et sa prolifération, elle a parfois été à l’origine

 de myase intestinale ou urinaire.

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