La Guêpe
GENERALITES
:
La guêpe,
issue de l’ordre des
hyménoptères, appartient à la
famille des vespidés.
D’apparence
similaire, les 16000 espèces de guêpes se distinguent
les unes des autres
par
les
dessins de la face et de l’abdomen. Il existe donc de
nombreuses formes de
guêpes avec
des
habitudes et des caractéristiques très diverses.
On
peut néanmoins les diviser en deux parties :
Les guêpes sociales et
les guêpes solitaires
PRÉSENTATION
:
La guêpe peut
mesurer jusqu’à 30 mm
de long. Elle
possède 2 paires d’ailes
membraneuses repliées le long de
l’abdomen dont
les
antérieures ont plus
grandes que les
postérieures.
Ses pièces
buccales sont adaptées
à la
mastication et à la succion.
La guêpe se
caractérise par
un abdomen contracté à
la base et muni,
chez les femelles
et les
ouvrières, d’un
aiguillon qui
leur sert à
attaquer les proies et à se
défendre
contre les intrus. Les guêpes
solitaires
sont dans
l’ensemble de couleur noire
avec des marques jaunes.
CYCLE
DE VIE
:
Les guêpes
sociales vivent en communautés constituées de mâles, de
femelles et d’ouvrières
stériles.
Chaque année, de
nouvelles constructions sont édifiées.
Les
reines passent l’hiver
dans
les vieux nids et les parties en bois des immeubles.
Au printemps, elles apparaissent
se
nourrissant de nectar et de sève. Les nids, localisés
dans le sol et les habitations, sont
fabriqués
à l’aide de fibres mastiquées,
mélangées à de
la salive.
Suspendus grâce à un
pédicelle
central, ils sont composés
d’alvéoles hexagonales dont
l’ouverture est orientée
vers
le bas.
La protection
contre les différents agresseurs et le maintien de la
chaleur à une
température
idéale, sont
assurés par les couches de papiers mâchés.
Les œufs sont déposés
dans
le premier étage du nid de la reine. Les larves qui en
résultent tissent des cocons dans
lesquels
elles s’enferment pour parvenir à l’état de nymphe.
Quatre à six semaines après la
ponte,
la première génération d’ouvrières émerge.
Plus petites que les reines et les mâles
elles
sont responsables de l’entretien du nid.
Elles le
développent également en y ajoutant
d’autres
couches d’alvéoles suspendues sous les premières,
le tout lié et
enveloppé par le
papier
mâché. Si la température devient trop élevée,
elles le ventilent en faisant vibrer leurs
ailes
ou en y introduisant des
gouttelettes
d’eau qui le refroidissent en s’évaporant.
Les
ouvrières fournissent la nourriture nécessaire au
développement des larves, qui elles-
mêmes,
sécrètent
une substance nourricière
pour les ouvrières. Cette relation altruiste est
appelée
trophallaxie.
La reine pond
alors que les ouvrières sont afférées à la construction
du
nid et chaque alvéole peut être réutilisée plusieurs
fois. On peut parfois y compter
jusqu’à
plus de 20000 guêpes à la fin de l’été. A
l’automne, la nouvelle génération de mâles
et
de reines s’accouple. Les nids s’éteignent par la suite,
avec
l’apparition du
mauvais
temps
et l’hibernation des femelles.
Nuisances
Considérée
comme utile par sa fonction de nettoyeur et de
régulateur d’insectes nuisibles,
la
guêpe est toutefois
perçue de façon
générale, comme dangereuse pour la santé. Par
son
besoin
de nourriture et de matériaux, elle
endommage ou aggrave les
récoltes et les
constructions. Sa
quête de protéines oblige la guêpe à investir les
cuisines,
les boulangeries
et
les bâtiments qui recèlent de produits sucrés. Ainsi, sa
présence perturbe le travail du
personnel
qui, ressentant une réelle menace peut être amené à
interrompre
ses activités.
La
guêpe véhicule également des germes qui peuvent alors
souiller les aliments.
Sa piqûre
est douloureuse chez la plupart des gens, et est parfois
à l’origine d’accidents de
la
route,
(l’été, vitre ouverte bras à
la portière, le conducteur peut être distrait par
l’insecte
pénétrant
dans sa voiture.)
Cependant,
malgré la crainte qu’elle inspire, elle n’est pas
considérée
comme agressive et seule la guêpe sociale
pique pour
défendre le nid.
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