L’ Abeille
GENERALITES
:
Appartenant
à l’ordre des hyménoptères,
le groupe des
apoïdes
ou abeilles
comprend
environ
20000 espèces réparties en
plusieurs familles.
Ceux sont des
insectes se nourrissant
de
miel, de pollen et de nectar, et dont la particularité
est de produire du miel et de la cire.
Parmi
plusieurs races géographiques, on note l’abeille
italienne de couleur jaune,
l’abeille
caucasienne
et l’abeille noir et brun originaire d’Allemagne. De
toutes ses espèces, l’abeille
africaine
ou abeille tueuse est la plus agressive et pique
volontiers les intrus.
Réfractaire
à la domestication, elle
essaime très
souvent.
Cependant, parmi
la communauté
des
abeilles, l’abeille domestique présente la particularité
d’être le seul insecte, avec le ver à
soie,
à avoir été domestiqué.
On
distingue trois types d’individus :
- La
reine (femelle)...
- Les faux-bourdons
(mâles)...
- Les
ouvrières (femelles stériles)...
Ils
diffèrent anatomiquement et morphologiquement par leur
élevage et la nutrition des
larves.
PRÉSENTATION
:
Le corps de
l’abeille est divisé en trois
parties : La tête, le thorax et l’abdomen.
La tête porte une paire d’yeux a
facettes des antennes à organes
sensoriels ainsi que des pièces buccales
de types lécheurs
suceurs.
Le thorax
comprend trois paires de pattes et
deux paires d’ailes membraneuses.
Les ailes postérieures sont plus petites
que les ailes antérieures. les pattes
postérieures
sont aplaties et munies
de poils raides pour former une
corbeille destinée à recueillir
et transporter le pollen des fleurs.
L’abdomen renferme le tube
digestif formé du jabot, de
l’intestin et du rectum. Un dard appelé aiguillon, relié
à une
glande à venin constitue
l’arme exclusivement défensive de l’abeille.
CYCLE
DE VIE :
L
‘organisation sociale de la colonie des abeilles
domestiques repose donc sur une division
en trois
castes : Les faux-bourdons ou mâles, les ouvrières,
femelles stériles et la reine.
Le
mâle provient d’œuf non fécondé (parthénogenèse).
Il ne possède pas d’aiguillon et est
donc sans
défense. Il n’a ni panier à pollen, ni glande à cire et
ne sécrète pas de gelée royale.
Sa
fonction est de s’accoupler avec les nouvelles reines
lors du vol nuptial. Présent dans la
ruche au
printemps et en été, les faux-bourdons sont chassés du
nid par les ouvrières quand
l’automne
approche et sont donc condamnés à mourir. Les
ouvrières sont plus nombreuses
que les
mâles. Dans une région tempérée, on peut compter 8000 à
15000 individus au
printemps
et même 80000 en été. Les ouvrières ne peuvent pas
s’accoupler et donc se
reproduire. Elles
sécrètent la cire, construisent les alvéoles, récoltent
le nectar, le pollen et
l’eau,
nettoient le ruche et la défendent contre les intrus.
La reine est la seule femelle fertile
de la
communauté. C’est donc la mère de tous les individus qui
la composent. Elle pond
jusqu’à
1500 œufs par jour. Anatomiquement, la reine diffère des
mâles et ouvrières.
Elle
possède un corps plus long et un abdomen plus gros. Ses
mandibules sont tranchantes.
La reine
est armée d’un aiguillon dont elle peut se servir de
façon répétée, sans mettre sa vie
en danger,
alors que les ouvrières ont un dard restant fermement
ancré dans la chair de la
victime,
les obligeant à déchirer une partie de leur abdomen pour
se dégager et les
condamnant
par la même occasion. La reine ne possède pas de panier
à pollen, de glandes
sécrétrices
ou de sac à miel mais se nourrit presque exclusivement
de sécrétion.
Les reines
et les ouvrières sont issues d’œufs fécondés, mais la
différence des conditions de
développement
oriente le devenir de la larve. En effet, les larves de
reines sont placées dans
des
alvéoles particulières (berceau de reine) où les
ouvrières nourrices les alimentent
exclusivement
de gelée royale. Les larves d’ouvrières, comme celles
des faux-bourdons, ne
reçoivent
la gelée que pendant les trois premiers jours de leur
développement.
Cependant,
en l’absence de reine, les ouvrières dépourvues d’organe
sexuel fonctionnel
peuvent
parfois pondre des œufs (grâce à leurs ovaires
jusqu’alors en « sommeil » et
soudainement
productif) qui n’engendreront alors que des mâles.
LOCALISATION
:
Contrairement
au colonie de bourdons qui, dans les régions tempérées
sont annuelles et se
renouvellent
chaque printemps grâce aux femelles fécondes, les
colonies d’abeilles,
constituées
autour d’une reine, se multiplie par
essaimage. Les jeunes reines,
maintenues
prisonnières
dans leurs alvéoles et nourris à travers un petit trou
de l’opercule,
sont libérées
au début
de l’été quand la ruche est surpeuplée ou que sa
température est trop élevée.
Tandis
que la vieille reine est entraînée hors du nid dans le
but de former un essaim, les
jeunes
reines s’entre-tuent à coups d’aiguillon. La dernière
survivante effectue alors un vol
nuptial
jusqu’à un lieu de regroupement des mâles pour s’y
accoupler avec une dizaine
d’heureux
élus. La ruche est donc l’habitat le plus
connu des abeilles mais des essaims
peuvent
aussi bien se former dans des arbres ou sur des souches.
Les talus de terre ainsi
que les
remises ou hangars abandonnés ou inoccupés, servent
parfois d’abris privilégiés
aux
abeilles en quête d’un nouveau site.
Nuisances
Jouissant
d’une très sympathique réputation (pollinisation des
cultures, production de
miel…)
l’abeille inspire cependant la méfiance des hommes.
Comme pour
sa cousine la guêpe, son utilité est reconnue et
appréciée mais la crainte que
fait
naître sa présence, liée à la phobie des piqûres et à
ses conséquences sur des personnes
allergiques,
implique des gênes, des désagréments et un sentiment
d’insécurité tant sur le
plan
professionnel que sur celui des loisirs.
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